Representações sociais do trabalho nos debates legislativos para aprovação da reforma trabalhista no Brasil

Abstract

La présente étude consistait en une recherche empirique avec une analyse qualitative et descriptive selon la perspective sociologique de Willem Doise, réalisée à travers des traitements statistiques corrélationnels, en utilisant le logiciel Alceste comme ressource. En tant que document de recherche, les 21 notes abrégées publiées par le Comité spécial de la Chambre des députés ont été utilisées pour rendre un avis sur le projet de loi n ° 6 787 de 2016. Ces notes abrégées contenaient les discours prononcés par les 143 acteurs sociaux présents lors des audiences publiques tenues à période du 9 février au 25 avril 2017, cependant, seuls les discours prononcés par les 63 députés fédéraux présents ont été analysés, ce qui a caractérisé le groupe social qui pratiquait les conversations ordinaires qui, analysé, a permis l'étude des représentations sociales du travail, selon la théorie des représentations sociales de Serge Moscovici, qui était l'objectif général de cette thèse. Les objectifs spécifiques visaient à identifier les affiliations institutionnelles respectives des discours prononcés; les relier à leurs positions sociales respectives et interpréter les interactions de discours afin de répondre au problème de recherche qui portait sur la reconnaissance des représentations sociales du travail dans les débats législatifs d'approbation de la Réforme du Travail au Brésil, année 2017. Le champ consensuel de les représentations sociales se sont avérées extrêmement organisées selon les acteurs du processus. Les discours sont devenus très caractéristiques et binaires, d'une part la logique des politiciens en défense des employeurs d'élite et de l'autre la logique des politiciens en défense des travailleurs, représentant ainsi la voix de la résistance. Par conséquent, dans ce domaine consensuel, il y avait un bipartisme représenté d'une part par les députés fédéraux défendant l'élite employeuse et d'autre part par les députés fédéraux défendant les travailleurs. Ces derniers ont perdu parce qu'ils n'ont pas été entendus et parce qu'ils étaient représentés par une minorité. La réforme du travail au Brésil a donc été pensée, articulée, élaborée et approuvée par des idéaux néolibéraux, orchestrés par des députés fédéraux défendant des employeurs d'élite. Même la gauche n'a pas échappé au tamis néolibéral, car l'exception ne concernait que les Extrema-Esquerda. Dejours (2000a) et Dejours et Bégue (2010) à travers leurs études ont compris que le néolibéralisme est le même que le nazisme et que l'adoption de directions néolibérales est responsable, entre autres, de la maladie et des suicides des travailleurs.Afin d'apaiser les effets du nazisme, l'humanité a publié la Déclaration universelle des droits de l'homme, qui dans son article 1 prône l'impératif que les hommes «agissent les uns envers les autres dans un esprit de fraternité» (Déclaration universelle, 2005) et par conséquent, il n'y a pas d'autre alternative pour atténuer les effets du néolibéralisme que l'expérience de ces mêmes droits de l'homme déjà proclamés, car, pour un poison identique, un antidote similaire.